barbification

⇒BARBIFICATION, subst. fém.

Néol., fam.

A.— Action de faire la barbe, de se raser ou de se faire raser :

• 1. Chabre regarde M. Tringle; et tout en le rasant, il s'étonne... Fin de la barbification, au loin, à l'horloge de l'église, sept heures.

G. COURTELINE, La Conversion d'Alceste, Monsieur Tringle, 1892, p. 154.

B.— Le fait de se barber :

• 2. Les Goncourt eux-mêmes, qui débinèrent le café et le sacrifièrent à l'impériale barbification de la princesse Mathilde, étaient bien contents de se détendre... au dîner Magny.

L. DAUDET, Salons et journaux, 1917, p. 254.

1^re attest. 1892 (supra ex. 1); dér. de barbifier, suff. -ation (-tion).

barbification [baʀbifikɑsjɔ̃] n. f.

ÉTYM. 1892; de barbifier.

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♦ Rare.

1 Action de raser ou de se raser la barbe (Courteline, in T. L. F.).

2 Fam. Le fait de se barbifier (2.), de s'ennuyer.

Encyclopédie Universelle. 2012.